Le souffle

29b tu reprends leur souffle, ils expirent
29c et retournent à leur poussière.
30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

Psaume 103 29b-30

15 Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur. »

Marc 7,15

C'est drôle comme ces versets font comme tous les deux référence à ce qui entre et ce qui sort, comme la respiration, le soufle, comme si tout ce que Dieu a créé et nous donne, est bon en soi, mais le problème semble dans ce que nous en faisons, si tôt la grâce passée, nous avons comme besoin continuellement que son souffle passe et repasse constamment en nous, pour nous créer à nouveau. Se passer de Lui, de son renouvellement serait comme se condamner à l'axphysie et à la mort lente. Heureusement que pour la respiration nous n'avons pas besoin d'y penser pour le mouvent de survie se poursuive, mais sur le plans spirituel, il faudrait parfois si souvent que l'air que nous respirons, nous fasse mal aux entrailles comme pour le nourrisson, pour nous faire pousser ce cri salutaire; Abba, Père, Jésus, pour que notre machine respiratoire spirituelle, qu'on appelle respiration de l'âme, ou la prière, se remettre en marche, pour que nous puissions être renouvelés et vivre à plein, un vie qui pour le moins peut se poursuive éternellement.

Un danger cependant nous menace encore, de croire qu'Il ne peut plus rien pour nous, qu'il est trop tard, que nous sommes trop loin pour Lui, qu'es-ce à faire, il y a déjà si longtemps que je ne Lui ai pas adressé la parole, et alors ce qu'il faudrait avoir à l'esprit, c'est le père anxieux qui fait les 100 pas tout au bout de sa cour et qui s'il nous appercevrait seulement au loin, cour vers nous pour se jetter à notre cou et nous couvrir de baisers. (tiré de Luc 15 11,32)